Assemblée générale du 30.10.2021
AU NOM DE LA LIBERTÉ, UN GRAND OUI À LA LOI COVID-19
Samedi 30 octobre, les Jeunes Vert’libéraux suisses se sont réunis en assemblée géné-rale à Genève. Lors du discours d’ouverture, la co-présidence a évoqué avec enthou-siasme au sujet du dernier baromètre électoral de mi législature créditant le Parti vert’libéral à près de 10%. « La progression phénoménale de notre parti-mère, c’est aussi la vôtre, car elle n’a été possible que grâce à l’engagement quotidien des Jeunes Vert’libéraux sur le terrain. » disait avec enthousiasme Virginie Cavalli, Co-présidente des Jeunes vert’libéraux suisses. La jeunesse de parti s’est aussi positionnée sur les objets fédéraux qui sont soumis au vote le 28 novembre prochain. Tout d’abord, un oui clair à la loi COVID-19. En effet, la jeunesse de parti a évoqué l’importance du maintien des aides économiques contenues dans la loi au sortir d’une telle crise. Par ailleurs, elle est d’avis que la vaccination est un élément fondamental pour que toute la société puisse retrouver ses libertés. Concernant l’initiative sur la justice, les Jeunes Vert’libéraux l’ont nettement rejetée, car ils sont convaincus qu’un poste aussi capital pour notre système judiciaire ne peut être confié sur la base du hasard. Enfin, l’assemblée a décidé de soutenir l’initiative dite « pour des soins infirmiers forts ». « Pour maintenir un système de soins de qualité en Suisse, il est de notre responsabilité d’offrir de meilleures conditions-cadres au personnel infirmier, qui est un maillon es-sentiel de la chaîne. » expliquait Virginie Cavalli.
L’ambiance était à la fête à l’assemblée générale des Jeunes vert’libéraux suisses. A deux ans des élections fédérales de 2023, la jeunesse des Vert’libéraux est gonflée à bloc. Avec un en-gagement sans faille de bénévoles et avec des nouveaux visages de personnalités qui émer-gent partout en Suisse, la relève vert’libérale est assurée. Après avoir évoqué la croissance de leurs rangs et leur dynamisme, l’assemblée a débattu des 3 objets de votations fédérales du 28 novembre prochain.
Oui à une liberté retrouvée, oui à la loi COVID-19
Avec une approbation très nette, les Jeunes vert’libéraux suisses réitèrent leur soutien à la loi COVID-19. La pandémie a eu des effets dévastateurs sur l’ensemble de la société et les jeunes ont été particulièrement lésés. Leur santé physique, mentale ainsi que leur intégration sur le marché du travail en sortant de leur formation ont été compromises en raison de cette période sombre. Pour les Jeunes Vert’libéraux, soutenir la loi COVID-19, c’est soutenir des aides économiques massives qui permettent à ceux qui ont souffert de sortir la tête de l’eau. « Un taux vaccinal élevé est aussi la clef pour retrouver nos libertés. C’est aussi une question de responsabilité vis-à-vis des personnes les plus fragiles de notre société. » évoquait Virginie Cavalli, Co-présidente de la jeunesse progressiste.
Non à l’initiative sur la justice, oui aux soins infirmiers forts
Comme la totalité des partis présents au parlement, les Jeunes Vert’libéraux ont refusé l’initiative sur la justice. En effet, ils sont conscients que le système actuel d’élection des juges n’est pas idéal. En revanche, le changer pour une élection par tirage au sort parait inadapté. Bien que l’initiative prévoie que le panel de personnes sélectionnables ait les capacités profes-sionnelles d’assumer un tel poste, il n’y a jamais, pour des places aussi exigeantes et spéci-fiques deux personnes qui ont le meilleur profil pour intégrer le poste. Enfin, les Jeunes Vert’libéraux ont, après des débats nourris entre deux invités pour l’occasion, accepté l’initiative dite « pour des soins infirmiers forts ». Ils ont en effet estimé que la situation actuelle dans ce domaine était alarmante, en particulier le fait que nombre de jeunes professionnels bien formés quittaient la profession au bout de quelques années. Les Jeunes Vert’libéraux ont aussi été attentifs aux chiffres et il en est ressorti que de nombreuses places qui sont essen-tiels pour notre système de santé ne seront jamais pourvues si la situation actuelle n’est pas corrigée. De plus, avec le vieillissement de la population, la demande en soins augmentera très certainement et le système de santé doit être prêt à l’assumer. Par conséquent, bien que le texte aille loin, ils ont décidé de le soutenir afin de confier au parlement le mandat d’avoir une approche globale de la situation et non pas se contenter uniquement des questions de formation, comme le propose le contre-projet à l’initiative.
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